Rush a marqué toute une génération, car il est le film qui a su mettre en avant l’univers du sport automobile. Notons à ce propos que les cinéastes ont toujours eu un penchant à ce monde de vitesse. Si on fait un petit résumé de ce titre de Roman Polanski, on a l’impression que tout est lié. De plus à l’affiche, on retrouve Clark Gable, Paul Newman, James Cagney, Yves Montand, Jack Nicholson ou même Jean Gabin. Il met en avant deux pilotes chevronnés qui veulent garder leur titre. L’autre ayant subi une grave brûlure durant le Grand Prix d’Allemagne trouve la force de revenir sur le circuit. Un affrontement qui se poursuit jusqu’au Grand Prix du Japon.
Une relation qui s’est installée depuis des années
Ca fait un centenaire que les créateurs de film se sont penché sur la compréhension de l’agressivité farouche des pilotes à se dépasser soi-même sur une piste de courses. Depuis 1919, « The Roaring Road » raconte les mésaventures d’un pilote épris de la fille de son patron, et expose les premières voitures de courses dont l’ensemble fut optimiser comme afin de rouler comme un fusée sur les routes secondaires. En 1932, Howard Hawks réalise « The crowd roars ». Il engage James Cagney, un star passionné des films extravagant urbain à la Warner, en venant tout juste de recevoir son permis de conduire, afin de jouer son rôle d’un chauffeur de taxi lors du tournage.
À l’époque où la Formule 1 était au sommet de son art
Un metteur en scène célèbre a été séduit par les talents des hommes de cette époque légendaire ou le sport automobile était devenu populaire : Roman Polanski, qui crée « Week-end of a champion » en 1971, dédié à son compère Jackie Stewart, l’indomptable pilote écossais qui a gagné durant cette année l’un de ses trois trophée pour le championnat du monde. Ce film qui a touché remarquablement les yeux de Berlin n’a jamais été diffusé en salle. Personne n’en parlait plus durant de nombreuses années jusqu’à ce que Polanski reconquit la matrice qui a été sur le point d’être perdu pour toujours.