La gamme Citroën est de plus en plus simplifiée grâce à l’arrivée de la suspension hydropneumatique. En plus d’offrir une puissance remarquable avec 150 ch sous le capot, il dispose également du BlueHDi 180. Ainsi, d’ici deux ans, on ne retrouvera plus le modèle C5. Avec son prix trop exorbitant et sa conduite complexe, la plupart des consommateurs ont tendance à se pencher vers une suspension à amortissement. Une décision qui pourra sûrement décevoir les adeptes de la marque.
Plus de maîtrise quand vous êtes au volant
Des vibrations et bruits peu agréables en ville, ce modèle est très difficile à conduire avec une fermeté au niveau de la commande d’embrayage et de la direction. En plus, avec son braquage médiocre, il vaudrait mieux choisir l’autoroute et les grandes voies, avec un châssis très stable, ainsi que le second réseau sur lequel sa suspension donne l’impression de refaire la route, sauf à un certain moment. N’abusez toutefois pas des petites voies trop tortueuses, afin de ne pas dégrader son train avant en prenant compte de son poids qui est assez élevé. Ces bémols agréées, cette C5 reste un choix parfait, grâce notamment à sont prix qui est très attractif et ses richesses en équipement.
Des caractéristiques assez surprenantes
Dans cette lourde C5, le 2.0 BlueHDi 150 donne certainement un bon agrément si le BlueHDi 120 n’a pu faire que 1.6, non retenu. Grâce à ses couple de 370 Nm, ce 2.0 ressort un bon agrément de fonctionnement à partir de 1.300 tr/min, et permet au franchissement prompt des virages et des dépassements. (entre 13,3 s et 9,7 s pour 80 à 120 km/h en 5e et 6e vitesse). Ce n’est pas tout, avec une moyenne de 6,5 l/100 km, il demeure stable, infatigable et surtout très silencieux. Par contre, il bourdonne fréquemment pendant les accélérations ainsi qu’au ralenti. Des vibrations passagères se présentent sont aussi détectable parfois. Elle est donc, moyennement discrète et rapide.